vendredi 21 décembre 2012


 
TECHNIQUE INDIRECTE : FIN DU TRAVAIL

 

La mosaïque de sol a été installée sur la terrasse de la maison. Le travail est terminé et me donne une grande joie.

Bien entendu, il faut encore nettoyer le ciment-colle autour du travail et remettre le joint entre les tesselles au printemps.

 
 



 

mercredi 14 novembre 2012

VISITE A GANAGOBIE


Le monastère de Ganagobie fut l’une de mes premières découvertes de mosaïques.

Il est situé entre Sisteron et Manosque, dans le Sud de la France, sur un plateau de la Durance. Il date du Haut Moyen-Âge (V-VIIèmes siècles) , mais il ne subsiste aujourd’hui que des bâtiments d’époque romane et quelques constructions plus récentes.

Les mosaïques qui couvrent le sol de l’autel de l’église m’ont beaucoup touchée à l’époque : les couleurs – le rouge du grès, le blanc du marbre et le noir du calcaire – les dessins géométriques, la flore et la faune, expressions caractéristiques du 12ème siècle.

J’ai été également marquée par la forme conique des tesselles (fines à la base et plus larges à la surface des mosaïques) qui permettent au mortier de bien pénétrer le travail et de lui donner une bonne solidité. J’ai noté la même forme à la base des tesselles dans les mosaïques des églises moyenâgeuses de Rome.


Je vous recommande vivement de visiter ce site, qui séduit aussi par la sobriété de l’église, à l’origine richement décorée de mosaïques, de vitraux et de fresques, qui est d’inspiration clunisienne.

jeudi 13 septembre 2012


EN HOMMAGE À ROUBLEV

Voici une mosaïque qui interprète une icône de Roublev. Je l’ai réalisée avec des marbres, dont certains sont très précieux, parce qu’ils proviennent d’œuvres antiques.

Comme toujours pour les visages, je mets l’accent sur le regard.

mercredi 12 septembre 2012


Voici la photo d’une mosaïque que j’ai réalisée sur commande : il s’agit du portrait de la Sainte Bakhita. J’ai particulièrement aimé son regard franc et pur, son demi-sourire et la sérénité qui se dégage de cette femme qui a tant souffert avant d’arriver en Italie pour vivre sa foi dans un couvent.

vendredi 3 août 2012


TECHNIQUE INDIRECTE (SUITE)
La réalisation de cette mosaïque de sol arrive à sa fin, avec l’exécution du fond.
Le fond n’est pas à négliger car le regard ne s’arrête pas exclusivement sur le motif mais il sera tranquillisé par un fond harmonieux qui complète le tout, ou dérangé par une disposition peu heureuse des tesselles.
De nombreux fonds peuvent être choisis. Ici, un fond linéaire s’adapte bien à l’élégance et à la simplicité de la mosaïque.
Je termine ce travail avec déjà un sentiment de nostalgie, car cet art discret et un peu oublié procure à qui le pratique une paix merveilleuse.



mercredi 11 juillet 2012


TECHNIQUE INDIRECTE : SUITE

Voici  le début du motif central de la petite mosaïque de sol : une belle rosace en noir et blanc.



mercredi 20 juin 2012

Hallo,
In den letzten Artikeln, schaue Ich, wie Ich die direkte Technik benutze, um eine kleine Mosaik (90 x 59 cm) fuer eine Terrasse zu machen.

lundi 18 juin 2012


Hello,
In these articles, I am showing how I use the direct method to make a small mosaic, which will be inserted on  a terrace.
I am showing every step of my work with a picture.
It is a very simple way to obtain a beautiful and refined result.

mercredi 13 juin 2012


LA TECHNIQUE DIRECTE : SUITE
Reprenons la description du travail étape par étape.
Comme on le voit sur la première photo, je coupe les tesselles de marbre avec la martelline et le tranchet. Les tesselles sont de dimensions légèrement variables, car elles sont coupées à la main et c’est ce qui fait toute leur élégance et leur vitalité. Le résultat est celui d’un tapis vibrant et chaleureux, qui transmet par son irrégularité, l’amour de l’artisan pour sa matière et son ouvrage.
Le biancone est un peu particulier, car il possède des veines et il faut sélectionner les marbres prédécoupés et en partie s’adapter à cette matière différente. Chaque marbre requiert un geste différent : certains sont très francs, d’autres très réticents. Un dialogue s’instaure entre l’ouvrier et sa matière. Le travail nécessite la collaboration homme-nature, et je prie bien souvent le marbre de me prêter main forte (je pense aux verts et aux bleus en particulier).
Mais revenons à notre ouvrage.



Il faut ensuite procéder au meulage des tesselles, pour retirer le signe de la scie qui a servi à prédécouper les morceaux de marbre, dont la dimension est 2 x 1 x1 cm. En effet, en coupant en deux les marbres livrés par le marbrier, je montre la partie supérieure du marbre qui porte le signe de la scie, il convient bien entendu de l’éliminer.
Je passe ensuite un vernis protecteur sur les tesselles, qui les protège également du vinavyl en excédent. Ainsi, mes tesselles sont propres et brillantes. Je laisse sécher et puis je colle sur le support.
Un vrai régal…

lundi 28 mai 2012


La technique directe
Je laisse de côté la mosaïque de la Scapigliata pour le moment, pour me consacrer à une mosaïque de sol de petite dimension (90 x 59 cm), que je réalise avec une technique directe.

Il existe plusieurs techniques directes. J’ai choisi une technique simple et rapide, tout à fait adaptée à la pose sur un sol.

Comme on le voit sur la photo, je travaille sur une planche en bois qui me sert de support, j’y ai placé le dessin bien mis en évidence, une feuille de plastique qui reçoit l’excédent de vinavyl et protègera le travail pendant le voyage, et enfin le treillis en fibres de verre où sont collées les tesselles.

J’ai commencé à couper les marbres : noir absolu et biancone. Il est essentiel que les tesselles soient de la même hauteur (1 cm) car la mosaïque ne sera pas polie, mais posée directement sur une couche de ciment-colle spéciale pour le marbre.


lundi 23 avril 2012


La mosaïque du Nil à Palestrina
L’une des plus belles mosaïques antiques que j’ai pu voir de près est la Mosaïque du Nil exposée à Palestrina.
Palestrina est située à une trentaine de kilomètres au Sud Est de Rome, sur la voie Prenestina. La cité latine de Praeneste fait partie des principales cités du Latium de l’époque archaïque. Elle est célèbre pour son sanctuaire oraculaire de Fortuna Primigenia, qui compte parmi les principaux centres religieux du Latium.

Le Musée National d’Archéologie se trouve dans le Palais Barberini-Colonna. C’est une ancienne forteresse de la famille Colonna qui a été édifiée en 1500.
Ce musée accueille une collection de céramiques et de bronzes antiques, et pour le bonheur des passionnés de mosaïques, la Mosaïque du Nil, qui pavait le sol de la salle appelée « Aula Absidata » dans l'abside située  à l'intérieur du forum de Praeneste.

La Mosaïque du Nil impressionne par ses dimensions : 5,85 m x 4,31 m, et par la splendeur des détails du Nil, représenté lors d’une inondation. Elle date de la fin du 2ème siècle av J.C. et fut découverte au 16ème siècle. C’est l’une des plus grandes mosaïques hellénistiques connues à ce jour.

Elle m’a frappée par le raffinement de ses scènes et motifs, par la candeur et la délicatesse qui émanent de la représentation de la vie du Nil, telle qu’elle était vue par les Romains.

Pour les mosaïstes d’aujourd’hui, elle offre quantités de motifs à reprendre. J’ai beaucoup regretté à l’époque que le Musée ne mette pas en vente de cartes postales qui reprennent les plus beaux détails. Mais ma visite date de plusieurs années et la situation a certainement changé maintenant.

mardi 10 avril 2012


Technique indirecte : La Scapigliata (suite)
La lumière.

Avant de commencer la mosaïque, une étape essentielle consiste à repérer le point le plus lumineux et le point le plus sombre. Ce sont les deux extrêmes de l’échelle chromatique.  Et puis, il faut regarder encore et encore le modèle afin de tenter de retransmettre ses qualités essentielles.

Le front, le nez, sous les yeux de la jeune fille : ce sont les trois endroits qui doivent recevoir les points de lumière et donc la couleur la plus claire des marbres. J’utilise le jaune de Sienne. Puis, je passe aux nuances des travertins toscans, au jaune mori, au brescia marron et au santafiora, pour les dégradés du clair au foncé.
En revanche, les sourcils, la bouche, le contour du nez nécessitent une couleur très sombre, j’utilise le noir absolu car je n’ai pas de marron emperador à disposition. Le contraste est essentiel mais aussi la finesse des tesselles.

Je ne vois pas encore le résultat final et l’issue est incertaine. Il faut avancer encore…


mercredi 14 mars 2012


Aquileia  : la première découverte sur la voie de la mosaïque.

Aquileia est le premier site archéologique que j’ai visité.
C’est une cité romaine située dans la province du Frioul-Vénétie Julienne. Fondée par les Romains en 181 av JC, elle devint l’une des villes les plus importantes du Haut-Empire romain. Elle fut détruite par Attila au milieu du Vème siècle.

Je me souviens de l’entrée dans le site, accompagnée de cette impression étrange de traverser brutalement les époques pour habiter à nouveau l’Antiquité.

En particulier, la basilique avec son pavement en mosaïque extraordinaire m’a frappée et j’ai alors senti confusément qu’un lien avait été créé, sans comprendre encore qu’il s’agissait de mon futur.

Ce site a été la source de deux dons essentiels pour moi :
- lors de mon stage à Rome, nous devions choisir parmi les portraits (emblema) de Aquileia le premier visage que nous allions réaliser en mosaïque ;
- une cliente originaire de cette zone m’a offert des tesselles antiques que des agriculteurs avaient trouvées dans leurs champs.

Le lien avec l’Antiquité est devenu réalité.

Aquileia a été intégré au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO en 1998.

vendredi 9 mars 2012


In 1994 entdeckte ich Mosaik im Louvre Museum. Es war der Beginn einer wunderschönen Abenteuer.
Ich machte drei Praktiken in Paris und Rom und ich eröffnete dann sofort meine Werkstatt in Rom.
Jetzt lebe ich in der Toskana, wo ich meine Leidenschaft erlebe.
Ich habe diesen Blog erschafft, um zu zeigen, wie ich arbeite. Es ist aber auch ein Raum, wo man Auskünfte und Erfahrungen über Mosaik mitteilen kann.
Bis bald im Blog !

mercredi 7 mars 2012



La technique indirecte (suite) : La scapigliata

Voici le début du travail de coupe du marbre. J’ai commencé par les cheveux avec la couleur ocre qui me servira en partie pour le fond de la mosaïque. L’effet espéré est de faire se confondre une partie de la chevelure avec le fond. Je forme des tesselles longues et fines pour donner l’idée des cheveux.
J’utilise les marbres suivants : jaune mori, breccia marron, emperador, santafiora.
Bien entendu, il y aura des retouches à faire, quand le travail aura avancé. Pour le moment, il faut continuer pour mieux voir le résultat.
Il est important de maintenir l’humidité de l’argile, sans exagération, et de  toujours couvrir la mosaïque avec une feuille de plastique.
A bientôt.

lundi 5 mars 2012


I discovered mosaic in the Louvre Museum in Paris in 1994. It was a shock and I immediately decided to practice this fascinating Art. After 3 short mosaic trainings in Paris and Rome, I opened a workshop in Rome in 1998 and I worked there for 6 years. Then, we moved to Tuscany and I’m going on with my passion here, near Florence.
I have created this blog to share my works and the techniques I use with other mosaists. At the moment, I am making a portrait of “La scapigliata”, Leonardo da Vinci’s masterpiece. I am showing how I am making it step by step.
I hope to meet you here to share information, experiences and comments about the marvelous world of mosaic. 

jeudi 1 mars 2012

Oggi, vorrei salutare gli amici italiani nella loro lingua.
E vero, questo sito è stato creato per comunicare con gli appassionati di mosaico di lingua francese.
Ma nel primo articolo, si possono vedere alcune foto di mosaici che ho realizzato e poi, farò vedere un pò alla volta, come interpreto il bellissimo volto della scapigliata di Leonardo da Vinci con il metodo indiretto.
L'immagine parla a tutti.
Buona giornata !

mercredi 29 février 2012


Je sens le printemps ! la plus belle période de l’année ! 
Voici ma pensée du jour :
Nous avons tous le droit de connaître les techniques de tout genre, en particulier les techniques artistiques. Elles appartiennent à l’humanité. Elles doivent donc être largement diffusées afin de permettre à chacun d’exprimer sa sensibilité et sa joie de vivre.
Bonne journée. 

mardi 28 février 2012


L’atelier à Rome.

J’ai eu le bonheur d’ouvrir mon atelier à Rome fin 1998. Il se trouvait via Acqui, dans une rue commerçante près du quartier San Giovanni. J’y ai travaillé jusqu’en novembre 2003, lorsque nous nous transférés près de Florence en Toscane.

La vie à l’atelier était magnifique : pleine de couleurs, de liberté, de musique. Je créais mes modèles et travaillais sur commande pour des clients privés. Savelli, un magasin de mosaïques très connu à Rome, situé dans l’État du Vatican, me commandait également des mosaïques régulièrement.

Cette expérience m’a offert la possibilité exceptionnelle de sentir l’Antiquité et de trouver mon expression et le sens profond que la mosaïque a pour moi.

Un autre aspect a été particulièrement fascinant : les parcs de Rome sont parsemés de tesselles antiques, blanches et noires. J’en trouvais en me promenant et des personnes qui connaissaient mon atelier m’en apportaient d’autres. Elles me sont arrivées également de clients qui les trouvaient dans leurs champs près de Aquileia, qui fut une première révélation lorsque j’avais 20 ans…

Toucher l’Antiquité fut pour moi comme toucher mon âme historique….

jeudi 23 février 2012

La méthode indirecte : suite.

En fait, il y a plusieurs façons de procéder. Chaque mosaïste choisit la technique qui lui convient le mieux.
A Rome, j'ai pris l'habitude de travailler de la manière suivante :
- je place une feuille de plastique sur une planche de bois pour la protéger de l'humidité,
- je cloue des languettes de bois qui servent de cadre pour accueillir l'argile,
- j'étale une couche d'argile bien homogène et lisse dans le cadre ainsi formé.

L'argile est donc ma base de travail provisoire. Dans la méthode de Ravenne, on utilise la chaux éteinte. Il est essentiel que l'argile ne soit ni trop sèche ni trop humide, pour que l'encre du dessin que je vais appliquer dessus fasse un trait fin et bien précis.
Je recouvre toujours ma base de travail d'une feuille de plastique, afin que l'argile ne sèche pas.

Je recopie les traits essentiels du motif choisi avec un feutre tratto pen sur un calque résistant à l'eau, afin qu'il ne se déforme pas au contact avec l'argile. Pour un visage, la précision est essentielle.


Je pourrai ensuite commencer à couper les marbres de différentes couleurs, pour interpréter mon modèle.

mardi 21 février 2012

Au travail...
J'ai choisi un portrait magnifique attribué à Léonard de Vinci, daté de 1508 environ : la scapigliata (la jeune fille échevelée).
Il s'agit d'une peinture inachevée et non d'un dessin préparatoire.
Cette jeune fille est d'une beauté extraordinaire, elle est douce et humble, et devait probablement représenter une Madone.
C'est un modèle très difficile pour moi (trop peut-être) mais j'ai toujours besoin d'aimer mon modèle. J'essaie, en faisant la mosaïque, de me rapprocher des qualités essentielles du personnage.
C'est avant tout une recherche intérieure.
J'ai toujours un peu peur au début, mais l'attraction pour cette forme d'expression est trop forte. je dois essayer.
Il faut encore savoir deux choses avant de commencer :
les moyens qu'offrent la peinture et la mosaïque sont très différents : le trait du pinceau est très fin, le marbre a toujours une épaisseur, les couleurs peuvent se superposer et se mélanger dans la peinture, le mosaïste doit bien choisir ses marbres et le contraste est de toute façon toujours plus fort.
Il s'agira donc d'une interprétation. Mon objectif est de transmettre les qualités du modèle, son énergie sublime.






lundi 20 février 2012

Une petite histoire de la mosaïque antique.

Le Corbusier a dit cette phrase qui me touche beaucoup : " La mosaïque doit produire son effet non par la couleur mais par la matière."

La technique des petites pierres taillées remonte à la nuit des temps. La plus ancienne mosaique de pavement qui nous soit parvenue fut découverte à Gordion, en Asie Mineure. Elle date du 8ème siècle av JC et elle est faite non pas de tesselles de marbre mais de petites pierres.

A la fin du 5ème siècle, l'art de la mosaique subit une profonde transformation en Grèce. En témoignent les mosaiques de Pella, qui nous parlent déjà d'harmonie et de raffinement (ex : la chasse au lion. 375-300 av JC).

Dès le 3ème siècle av JC, les Romains développèrent cet art dans tout leur Empire. Rome, Pompéi, Aquileia, Palestrina, Piazza Armerina (en Sicile) en sont encore aujourd'hui des emblèmes.

La Tunisie est également un centre actif pendant l'Antiquité, aussi bien pour la production que pour la diffusion de la mosaique (El-Djem, Sousse).

La Gaule aussi accueillit la mosaique de pavement, mais dans une moindre mesure semble-t-il, vers 50 av JC. Mais cette technique disparut avec les invasions germaniques, après 260 ap JC.

jeudi 16 février 2012

La méthode indirecte.
Il existe deux méthodes pour faire de la mosaique : directe et indirecte. 
Je me propose, dans les messages qui vont suivre, d'illustrer la méthode indirecte en montrant, étape par étape, comment j'ai appris à travailler à Rome.
L'avantage de cette technique est qu'elle permet de voir le travail définitif et de le retoucher sans cesse en fonction des besoins, du regard qui découvre de nouveaux détails dans le modèle de référence, de la sensibilité qui évolue par rapport au dessin, du choix des nuances de couleurs pour mieux rendre un détail.
En effet, le lien qui unit le mosaiste et son dessin est bien vivant et il évolue au fur et à mesure du travail.
J'utilise toujours cette méthode pour réaliser les portraits.
Alors, à bientot pour un nouveau portrait.




jeudi 9 février 2012

Pourquoi la Mosaique ?
Pourquoi assembler ces petites formes hamonieuses faites de marbre ? Pour oublier le temps ou pour retrouver une partie secrète de l'Ame, qui a déjà connu...cette recherche intérieure.
J'aime avant tout la matière : le marbre. Le coeur du marbre est doux et chaleureux, et si vrai. je lui parle volontiers, lorsque la forme se fait un peu difficile, lorsque le marbre, le vert en particulier, se pre^te bien peu à la coupe.
Et puis, le geste essentiel. Couper avec la martelline et le tranchet, comme le faisaient les Romains de l'Antiquité, requiert concentration et détermination. Une seconde, et la forme est gagnée ou perdue.
La couleur ? Les couleurs douces et naturelles du marbre et des pierres, qui nous relient à la Nature et créent des tons dégradés si subtils.
Le motif enfin. J'ai toujours une dizaine de motifs dans l'esprit. Un visage maternel et sacré, un dessin abstrait et volontiers dynamique, une frise géométrique ou floréale, la reproduction d'un dessin antique. Il faut choisir et commencer. Le début du bonheur, de la sérénité...et ce lien intraduisible avec l'Univers.
A bientôt.

Pour les passionnés de mosaiques

Bonjour à tous,

Je souhaite partager mes créations de mosaïques avec les passionnés de cet Art antique et moderne à la fois. Je vis en Toscane près de Florence, mais je souhaite aujourd'hui tourner mon regard vers mon pays d'origine, la France.





Alors, à bientôt sur ce blog. Claudia