LA TECHNIQUE
DIRECTE : SUITE
Reprenons la
description du travail étape par étape.
Comme on le voit
sur la première photo, je coupe les tesselles de marbre avec la martelline et
le tranchet. Les tesselles sont de dimensions légèrement variables, car elles
sont coupées à la main et c’est ce qui fait toute leur élégance et leur
vitalité. Le résultat est celui d’un tapis vibrant et chaleureux, qui transmet
par son irrégularité, l’amour de l’artisan pour sa matière et son ouvrage.
Le biancone est
un peu particulier, car il possède des veines et il faut sélectionner les
marbres prédécoupés et en partie s’adapter à cette matière différente. Chaque
marbre requiert un geste différent : certains sont très francs, d’autres
très réticents. Un dialogue s’instaure entre l’ouvrier et sa matière. Le
travail nécessite la collaboration homme-nature, et je prie bien souvent le
marbre de me prêter main forte (je pense aux verts et aux bleus en particulier).
Mais revenons à
notre ouvrage.
Il faut ensuite
procéder au meulage des tesselles, pour retirer le signe de la scie qui a servi
à prédécouper les morceaux de marbre, dont la dimension est 2 x 1 x1 cm. En
effet, en coupant en deux les marbres livrés par le marbrier, je montre la partie
supérieure du marbre qui porte le signe de la scie, il convient bien entendu
de l’éliminer.
Je passe ensuite
un vernis protecteur sur les tesselles, qui les protège également du vinavyl en
excédent. Ainsi, mes tesselles sont propres et brillantes. Je laisse sécher et
puis je colle sur le support.
Un vrai régal…
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