Technique indirecte : La Scapigliata (suite)
La lumière.
Avant de commencer la mosaïque,
une étape essentielle consiste à repérer le point le plus lumineux et le point
le plus sombre. Ce sont les deux extrêmes de l’échelle chromatique. Et puis, il faut regarder encore et encore le
modèle afin de tenter de retransmettre ses qualités essentielles.
Le front, le nez, sous les
yeux de la jeune fille : ce sont les trois endroits qui doivent recevoir les
points de lumière et donc la couleur la plus claire des marbres. J’utilise le
jaune de Sienne. Puis, je passe aux nuances des travertins toscans, au jaune mori, au brescia marron et au santafiora, pour
les dégradés du clair au foncé.
En revanche, les sourcils, la
bouche, le contour du nez nécessitent une couleur très sombre, j’utilise le
noir absolu car je n’ai pas de marron emperador à
disposition. Le contraste est essentiel mais aussi la finesse des tesselles.
Je ne vois pas encore le
résultat final et l’issue est incertaine. Il faut avancer encore…
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