jeudi 23 février 2012

La méthode indirecte : suite.

En fait, il y a plusieurs façons de procéder. Chaque mosaïste choisit la technique qui lui convient le mieux.
A Rome, j'ai pris l'habitude de travailler de la manière suivante :
- je place une feuille de plastique sur une planche de bois pour la protéger de l'humidité,
- je cloue des languettes de bois qui servent de cadre pour accueillir l'argile,
- j'étale une couche d'argile bien homogène et lisse dans le cadre ainsi formé.

L'argile est donc ma base de travail provisoire. Dans la méthode de Ravenne, on utilise la chaux éteinte. Il est essentiel que l'argile ne soit ni trop sèche ni trop humide, pour que l'encre du dessin que je vais appliquer dessus fasse un trait fin et bien précis.
Je recouvre toujours ma base de travail d'une feuille de plastique, afin que l'argile ne sèche pas.

Je recopie les traits essentiels du motif choisi avec un feutre tratto pen sur un calque résistant à l'eau, afin qu'il ne se déforme pas au contact avec l'argile. Pour un visage, la précision est essentielle.


Je pourrai ensuite commencer à couper les marbres de différentes couleurs, pour interpréter mon modèle.

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